Le premier investissement du Fonds d’avenir automobile (FAA) a été annoncé, le 30 septembre 2015, par le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Il présidait la 2e réunion plénière du comité stratégique de la filière automobile, à Puiseux-Pontoise, siège de Lisi Automotive, leader européen de la fixation automobile.
©Coriolis composites
Consolider la dynamique de développement et d’innovation
La réunion du 2e comité stratégique de la filière automobile a permis de préciser les principales avancées de la filière, notamment :
- La simplification de la gouvernance du Fonds d’avenir automobile (FAA) et son premier investissement. Ce fonds doté de plus de 200 millions d'euros a pour but d’accompagner les évolutions technologiques liées au véhicule du futur. Le ministre a annoncé son premier investissement depuis 2012 dans la société Coriolis composites. Cette PME lorientaise développe des solutions robotisées de placement de fibres composites pour l’aéronautique. Le FAA l'accompagnera dans ses projets de développement dans l’automobile ;
- Le lancement de la deuxième phase de l’appel à projet « Initiative PME » pour soutenir des projets innovants en matière de déplacements de PME ;
- Le renforcement des moyens financiers des Prêts croissance automobile de Bpifrance qui seront portés de 100 millions d'euros à 170 millions d'euros. Ces prêts visent à cofinancer, aux côtés des banques commerciales, les investissements ou le besoin en fonds de roulement des entreprises.
Un comité d’orientation de la stratégie automobile de Bpifrance (COSAB) doit être créé afin de faciliter la mise en relation entre les dirigeants de PME et d’ETI et Bpifrance. Son action sera relayée en régions par les directions régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (DIRECCTE).
Le contrat de filière a été signé en octobre 2012.
Le soutien au secteur automobile
Quelques jours après les révélations sur la fraude de Volkswagen aux Etats-Unis, Emmanuel
Macron a fait le point avec les acteurs de l'industrie automobile sur ses répercussions en France.
Le ministre a marqué son soutien à la filière et souligné les progrès en matière de réduction des émissions polluantes, tout en indiquant que la fraude « VW » imposait la plus grande transparence. La DGCCRF a engagé une enquête auprès des responsables de Volkswagen France afin de déterminer si les pratiques mises à jour ont également été mises en œuvre en France. L'enquête se poursuivra auprès des principaux constructeurs commercialisant des véhicules en France.
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